De nos jours, une grande partie des constructeurs et des équipementiers automobiles sont installés au Royaume-Uni. Ces établissements appartiennent à des groupes japonais et allemands. L’arrivée du Brexit risque de poser un sérieux problème. De même, la menace sur l’emploi est imminente. Que peut-on faire dans ce genre de situation ?
Le Brexit et ses impacts pour l’industrie automobile !
La sortie de la Grande-Bretagne au sein de l’Union européenne aura des conséquences désastreuses au niveau de l’emploi. En effet, la fermeture des différentes usines de production ou d’assemblage des pièces risque d’accentuer le problème du chômage dans le pays. Malgré les mises en garde des constructeurs automobiles, à propos de cet impact, le Brexit a eu lieu. La principale raison pour laquelle l’État britannique n’a pas tenu compte de cette option lors de la prise de décision est sûrement parce que la majeure partie des constructeurs et des équipementiers sont actuellement entre les mains des firmes internationales étrangères. Le temps où le Royaume-Uni était fier de son industrie automobile est aujourd’hui révolu. Les enseignes comme Mini, Land Rover, Range Rover, Jaguar, Bentley et Rolls-Royce ne sont plus contrôlées par les Britanniques, mais par des Allemands, des Indiens… De plus, elles sont fortement concurrencées par les géants de l’industrie automobile. Nissan, Toyota et Honda dominent actuellement ce marché.
D’après les analystes, près de 800 000 emplois menacés !
Saviez-vous que la branche européenne Ford est implantée en Angleterre depuis le début du siècle dernier ? Sa mise en place remonte aux années 1910. Après l’annonce du Brexit, la firme a envoyé une lettre à ses employés qui travaillent sur place. Elle mentionne une préférence pour le maintien dans l’Union européenne. D’un autre côté, Ford craint une augmentation de ses charges. En effet, les frais de production et les différents coûts risquent de croître considérablement. Ce qui pourrait avoir de graves impacts au niveau de la compétitivité. Les concurrents auront sûrement un énorme avantage. Le problème est le même au sein des autres constructeurs.
Faut-il s’attendre à une fermeture des usines ?
La réponse à cette question varie d’un constructeur à un autre. Si certaines doivent fermer boutique, d’autres ont prévu de réduire leurs effectifs pour faire face à la situation et maintenir la production. Cela leur permettra de rester dans la course et d’envisager une réforme de l’organisation afin de combler les pertes et les retards. De son côté, Nissan a annoncé que la deuxième génération du Juke sera montée en Angleterre, de quoi redonner le moral à tout le monde.